Ils sont comptés par centaines des millions, les enfants africains qui souffrent de retard de croissance et de malnutrition dans le continent.
C’est la Banque Africaine de développement qui tire la sonnette d’alarme. Dans une note aux médias, a révélé qu’au moins 216 millions d’enfants souffrent de retards de croissance et de malnutrition en Afrique. « est la principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans après le paludisme en Afrique au sud du Sahara ».
Le constat de la BAD fait froid au dos, lorsque l’on sait pertinemment que la famine frappe actuellement des millions d’adultes, qui dans certains pays manquent jusqu’à l’eau à boire. A plus forte raison les enfants, visiblement plus nombreux et plus fragiles dans certaines zones du continent. Le pire c’est lorsque viennent s’ajouter certaines maladies telles, le choléra, le paludisme, la diarrhée, la rougeole, la varicelle, les pneumonies.
Solutions
« Pour y mettre fin, la Banque africaine de développement multiplie les actions sur le terrain et les appels à la mobilisation «notamment en Afrique, précise la Banque, tout en assurant s’activer « pour donner la chance à des milliers d’enfants africains de vivre leur cinquième anniversaire », à travers notamment son programme « Banking on Nutrition ».
La BAD « mène la course contre l’hécatombe des enfants du continent, victimes de malnutrition. Ce programme permet à la Banque d’intégrer la nutrition dans les stratégies régionales et nationales et de travailler à augmenter la production et la consommation de produits alimentaires sains et nutritifs, grâce à la mobilisation des partenariats, des États et du secteur privé », ajoute-t-on.