Le PASTEF, Parti politique de Ousmane Sonko désormais dissout. C’est la substance d’un communiqué rendu public hier lundi, par le ministre de l’intérieur du Sénégal. Il est reproché à ce parti, ses multiples appels aux mouvements insurrectionnels dans le pays. Décision qui intervient quelques heures seulement, après l’inculpation de son leader par le parquet pour, « Fomentation d’insurrection ».
Dans un communiqué rendu public par le ministère de l’intérieur du Sénégal et daté de ce 31 Juillet, le pastef parti politique de Ousmane Sonko est accusé d’incitation à la révolte. « Le parti politique Pastef à travers ses dirigeants et ses instances a fréquemment appelés ses militants à des mouvements insurrectionnels entraînant de lourdes conséquences. Incluant, de nombreuses pertes en vies humaines, nombreux blessés ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés », martèle la note officielle.
Cependant, les multiples interpellations du gouvernement sont restées lettre morte ce qui a conduit logiquement, à la dissolution du parti. « Suite à ces événements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques et conformément aux dispositions constitutionnelles dans son article 4, le parti politique Pastef est dissous par conséquent ses biens seront liquidés conformément aux dispositions légales », ajoute le même Communiqué.
Deux heures plutôt, Ousmane Sonko leader dudit parti a été entendu pendant 3h par le doyen des procureurs et placé sous mandat de dépôt. Une décision dénoncée par son camp « C’est une décision souveraine mais anormale », a souligné Youssoufa Camarade au sorti de l’audience. Précisions que l’inculpation de Sonko intervient 72 h après son interpellation. Le motif connu pour le moment c’est « Fomentation d’insurrection » et on parle d’au moins 8 chefs d’accusation qui pèsent sur lui.