Le président nigérien déchu a décidé de saisir la justice ouest-africaine pour obtenir sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays, après un coup d’État qui l’a renversé le 26 juillet, a annoncé mercredi 20 septembre son avocat sénégalais, Seydou Diagne.
La requête, déposée le 18 septembre devant la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), invoque «l’arrestation arbitraire» et «la violation de la liberté d’aller et venir» du président Bazoum, détenu dans sa résidence. En cas de décision favorable, «l’État du Niger aura l’obligation juridique d’exécuter la décision», a déclaré l’avocat.