Un visa pour tout ressortissant français s’impose. Ce serait le respect de la loi de la réciprocité selon les populations marocaines. Les relations entre le Royaume chérifien et la France qui s’effritent de plus en plus commencent à exacerber également les populations. Celles-ci sont tenues de détenir des Visas pour se rendre sur le territoire français, peu importe la raison de leurs présences, pire encore, plus de 80 % de demandes de visas des marocains a été refusé après paiement de frais effectif entre fin 2022 et Août 2023.
Le mépris aurait trop duré, au vu du discours du Président Emmanuel jugé méprisant envers la mémoire des milliers de marocains disparus lors de la catastrophe des 8 et 9 septembre 2023 ainsi que le traitement de l’information marocaine par les médias français. Même si les citoyens estiment que les rapports entre les peuples des deux nations sur le territoire marocain méritent des louanges, à l’aune de la convivialité qui existent entre eux, le caractère très trop passif du gouvernement vis-à-vis de la condescendance parisienne.
Raison pour laquelle, l’Hashtag « imposer un visa aux français » est né et entretenu sur les réseaux sociaux, où les marocains demandent au gouvernement d’appliquer la réciprocité du régime de visas en vigueur entre les deux pays. « Soit on a le Visa des deux côtés, soit il n’y a pas. La terre française n’est pas meilleure que la terre marocaine », a lancé un écrivain et politologue marocain, Abdelhak Najib.
Après le séisme qui a fait plus de 3000 morts, des milliers de disparus et centaines de blessés, le Maroc avait décidé de ne pas répondre favorablement à l’aide proposée par la France, selon le royaume chérifien, une attitude nécessaire pour imposer sa souveraineté. Les aides de pays comme l’Allemagne, l’Italie ou encore l’Algérie avaient été accueillies à bras ouvert. Deux journalistes français arrivés au Maroc pour tourisme avaient dans la même période été expulsés du pays alors qu’ils s’étaient lancés dans une couverture médiatique du drame sismique jugée « partiale » et « infidèle » des faits constatés sur le terrain. Un fait qui n’a pas passé du beurre sur l’atmosphère conflictuelle existant déjà entre les deux pays.