La Russie, fidèle à ses désirs de coopérer avec l’Afrique au-delà de l’aspect sécuritaire tient ses engagements. La France ayant décidé de traiter en pariât les étudiants de trois pays du Sahel notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso, Ouagadougou a émis le besoin d’être épaulée par Moscou. Une demande qui a reçu sans tarder un retour positif. Il est question pour la Russie de réorienter ces étudiants victimes de la politique de sanctions de la France, n’ayant plus la possibilité de poursuivre leurs études.
La coopération a été forgée après une rencontre entre le ministre burkinabè de l’enseignement Adjima Thiombiano et le vice-ministre russe de l’Education et des Sciences Konstantin Moguilevski. Dans la même coopération, il est prévu l’amélioration du système éducatif burkinabè. « La position de la France prouvent que les autorités burkinabè ont pris la bonne décision dans la recherche de la souveraineté du pays. », a déclaré le ministre russe. Tout en assurant du soutien de Moscou « le ministère russe de l’Education et des Sciences agira bien entendu comme votre partenaire stratégique dans cette situation. La Russie agira en ami. »
Le Burkina Faso qui tient à apporter des reformes à son système éducatif a désormais l’assurance du partenaire Russe, et son soutien. Le Ministre Valéri Falkov a accompagné les paroles par les actes et a donné « l’ordre de prendre des mesures globales afin d’assurer aux étudiants burkinabès » de recevoir une éducation de qualité en Russie.
Les deux pays entendre renforcer leur coopération sur le plan de l’éducation, avec par exemple la possibilité de la mobilité académique et l’intégration du projet d’université du réseau russo-africain.