Après leur nomination le 7 octobre dernier, toute la population gabonaise avait les yeux rivés sur les nouveaux députés et sénateurs de transition. Prévue initialement le 16 octobre, c’est finalement le 30 que s’est tenue la rentrée parlementaire au Gabon. En attendant l’issue de cette rentrée parlementaire, la population espère de meilleures conditions de vie.
Le 7 octobre dernier, le président de la transition gabonaise Brice Clotaire Oligui Nguema a dévoilé la liste des parlementaires qui constitueront désormais l’assemblée nationale et le sénat de transition. 70 sénateurs et 98 députés ont été nommés conformément à la charte de transition qui stipule que «Le Parlement de la Transition est l’organe législatif de la Transition. Il comprend deux Chambres : l’Assemblée Nationale de la Transition et le Sénat de la Transition».
Attendue donc depuis quelques semaines et programmée initialement le 16 octobre dernier, c’est finalement le 30 octobre que la rentrée parlementaire de transition s’est déroulée avec à la tête du sénat Mme Paulette Missambo et à l’assemblée nationale, Jean François Ndongou. Ce parlement avait fait l’objet d’une contestation et d’une suspension momentanée après le recours introduit à la cour constitutionnelle de transition par des acteurs politiques en vue de l’annulation du décret portant nomination des députés et des sénateurs.
Cette rentrée parlementaire intervient dans un contexte où les gabonais espèrent une société meilleure. L’assemblée nationale et le parlement de transition auront la charge de créer un environnement social saint pour toute la population gabonaise.
Dresser un état des lieux, établir leur budget de fonctionnement, voter de nouvelles lois mais surtout voter le projet de loi qui sera proposé par le gouvernement de transition, tels sont les principaux points de ce premier siège du parlement de transition.
La population a donc plus que jamais les yeux fixés sur les résultats de ces travaux qui donneront sans doute une nouvelle orientation au Gabon.