Le chef des forces de soutien rapide et les forces civiles soudanaises ont signé le 2 janvier une déclaration commune à Addis-Abeba. Objectif, mettre en place des résolutions afin de parvenir à la cessation des hostilités et la fondation d’un État.
Mohammed Hamdan Daglo, chef des forces de soutien rapide et Abdallah Hamdok, ancien premier ministre soudanais ont signé une déclaration politique commune le mardi 2 janvier. C’est une avancée dans la recherche de solutions pour parvenir un arrêt des combats au Soudan.
Cette déclaration est consignée dans un document de 4 pages expliquant en 9 points l’importance de la résolution du conflit politico-armée, au travers de « la cessation des hostilités, l’acheminement de l’aide humanitaire, la protection des civils, la fin de la guerre et la fondation d’un État ».
La Coordination des Forces Civiles Démocratiques au Soudan (Taqaddum) et les Forces de Soutien Rapide (FSR) ont signé cette déclaration à Addis Abeba, à la suite de deux jours de négociations. De ces négociations résultent entre autre les mesures suivantes: la création d’un comité national chargé d’enquêter sur les bavures commises contre les civils.
Un autre comité chargé de surveiller toutes les violations dans le pays et d’en identifier les auteurs. Les FSR, se sont également engagés, selon la déclaration à « libérer 451 prisonniers, en guise de geste de bonne volonté, et d’ouvrir des couloirs sûrs pour les civils dans les zones sous son contrôle »
Toutefois, pour que cette déclaration puisse véritablement avoir un effet, il faudrait que l’armée y adhère. Les forces civiles, Taquadem, iront présenter ces accords aux dirigeants de l’armée, « comme base pour parvenir à une solution pacifique », selon le communiqué. Hemedti confirme ainsi son discours tenus depuis une semaine dans les différents pays de l’Igad qu’il aura visité, qui est la restauration de la paix au Soudan.