En novembre 2023, les États-Unis ont repris les importations de pétrole russe, mettant fin à une interdiction qui avait été mise en place en avril 2022. Selon les données du service statistique US analysées par le média russe Sputnik, près de 10 000 barils supplémentaires ont été achetés pour 750 000 dollars. C’est la première fois que Washington importe de l’or noir russe depuis l’interdiction.
Le coût d’un baril de pétrole russe était de 74 dollars en octobre et de 76 dollars en novembre, ce qui est nettement supérieur au prix plafond de 60 dollars le baril établi en décembre 2022 par les pays du G7, l’UE et l’Australie.
Ce revirement intervient dans un contexte de tensions géopolitiques accrues. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les États-Unis ont imposé plusieurs sanctions contre la Russie, notamment des sanctions économiques et financières importantes. Ces sanctions visaient les banques et l’industrie de défense russes, ainsi que des secteurs clés qui génèrent des revenus pour le président russe, Vladimir Poutine.
En mars 2022, les États-Unis ont imposé une interdiction sur les importations de pétrole et d’autres énergies en provenance de Russie. Cette mesure visait à priver le président Poutine des ressources économiques nécessaires pour poursuivre la guerre.
L’Union européenne a également pris des mesures restrictives contre la Russie. Elle a interdit les importations de pétrole brut et de produits pétroliers transportés par voie maritime en provenance de Russie. Cette interdiction a des répercussions considérables sur la Russie, dont près de la moitié des exportations totales de pétrole sont destinées à l’UE.
Cependant, la reprise des importations de pétrole russe par les États-Unis soulève des questions sur l’efficacité et l’impact à long terme de ces sanctions. Alors que la situation en Ukraine reste précaire, la dynamique des relations internationales et des politiques énergétiques continue d’évoluer.