Le chargé des affaires de l’ambassade du Gabon en Angola a été convoqué par le ministère des affaires étrangères angolaises le 19 janvier dernier à la suite du saccage du domicile du président de la Commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale, d’origine angolaise. Cet incident pourrait contribuer à détériorer les relations entre les deux pays, pas déjà au beau fixe.
L’Angola et le Gabon sont à nouveau au cœur d’une brouille diplomatique. La cause cette fois c’est l’agression par des hommes armés du domicile du président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto da Piedade Veríssimo, de nationalité angolaise. Un incident qui a conduit le ministère angolais des affaires étrangères à convoquer l’ambassadeur du Gabon présent sur son territoire, Wilfrid Ndundji Mundungue le 19 janvier pour explications sur ce fait inhabituel survenu dans son pays.
Le gouvernement angolais a déclaré dans un communiqué avoir été informé le 18 janvier en après-midi des événements inhabituels, perpétré par des hommes armés, dont certains portaient l’uniforme des forces armées gabonaises au domicile du président de la CEEAC. « Selon certaines informations, les envahisseurs ont agressé psychologiquement le président de la CEEAC et son assistant, qui se trouvaient à l’intérieur de la résidence », affirme le communiqué.
Le Gabon quant à lui a déclaré avoir ouvert une enquête pour trouver les responsables de cet acte. Il «n’entend pas se départir de ses engagements internationaux et communautaires en matière de protection des diplomates, des Missions diplomatiques et Organisations Internationales accrédités sur son territoire, dans une pleine jouissance des privilèges et immunités diplomatiques qui y sont rattachés », peut-on lire dans un communiqué du gouvernement gabonais.