22 décembre 2024, 6:35 am

Ajoutez votre titre ici

Cancer du col de l’utérus/La vaccination se porte mal dans le Centre, le Littoral et l’Ouest.

la vaccination contre le cancer du col de l’utérus affiche de mauvais chiffres au compteur de ces 3 régions trois régions où , les taux de couverture vaccinale (CV) pour la première et la 2e dose (HPV 1 et 2) n’atteignent pas 5% depuis un an, telles que l’indiquent les statistiques de septembre 2021 du Programme élargi de vaccination (PEV).

 Le Littoral, avec 0,68% seulement de CV pour la première dose et 0,22% pour la 2e dose, est classé dernier. Cette région est suivie du Centre (1,49 et 0,43%) et de l’Ouest (5,36 et 0,91%).  Ces chiffres sont donc très en deçà de l’objectif fixé de 25%.

Un an après son introduction en octobre 2020 au Cameroun, seules les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont une couverture vaccinale supérieure à 25% pour la première dose en cours depuis octobre 2020 et 5% pour la 2e dose qui est injectée aux jeunes filles prennent depuis avril 2021. De manière générale, les chiffres font état de ce que plus de 67 mille 158 filles ont déjà reçu ce vaccin. Ceci, « Malgré la vague de rumeur », se félicite un responsable du PEV.

Sauf que d’après ce bras séculier de l’Etat en matière de vaccination, l’un des objectifs était d’amener d’ici décembre 2021, au moins 70% des filles âgées de 9 ans à se faire vacciner contre le HPV responsable du cancer du col de l’utérus et les autres infections causées par le virus du papillome humain. « Nous sommes à la première année d’introduction de cet antigène. Les vaccins nouvellement introduits se sont toujours caractérisés par une faible couverture. C’est pour cela que l’objectif à l’année 1 n’est jamais comme les autres antigènes », relativise notre source au PEV.

Quoi qu’il en soit, la vaccination contre le cancer du col de l’utérus continue de faire ses petits pas dans notre pays. Pour l’heure, aucune précision n’a été donnée par le PEV sur les stratégies à venir pour susciter plus d’adhésion et sur la moyenne des jeunes filles qui reçoivent volontairement ce vaccin (Gardasil) par mois. Durant les trois premiers mois suivant son introduction, la moyenne était de 4173 jeunes filles. « Au regard de ce qu’il y a eu comme rumeurs et fake news autour de ce vaccin, ce que nous observons en termes d’adhésion est encourageant », confiait alors en janvier dernier une source au PEV. Celle-ci rassurait qu’en termes d’effets secondaires, « rien n’a été relevé ».

En rappel, ce vaccin finalement introduit dans le PEV de routine le 12 octobre 2020 (après le raté du 27 novembre 2019) a été au centre d’une vive controverse. Une frange de l’opinion camerounaise et médicale dénonce depuis l’annonce de son introduction, ses effets indésirables graves et invalidants sur les cibles. Celle-ci doute aussi de l’innocuité, de l’efficacité et de la fiabilité de ce vaccin destiné à protéger la jeune fille non encore sexuellement active contre ce 2e cancer féminin au Cameroun. Durant tout le mois d’octobre dernier, les spécialistes (oncologues et gynécologues) ont à nouveau martelé et rappelé l’importance du dépistage précoce au regard des ravages de cette maladie au sein de la société camerounaise.

Encadré

1787 décès en 2020

Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus diagnostiqué et la troisième cause de décès par cancer chez les femmes dans les pays moins développés. Il comptait 2770 nouveaux cas en 2020 au Cameroun, pour 1787 décès. Avec le cancer du sein, ce sont donc les deux formes dominantes de cancer dans notre pays en termes d’incidence et de mortalité. Ses autres facteurs de risque sont les infections sexuellement transmissibles (IST), le tabagisme, les rapports sexuels précoces, les partenaires sexuels multiples, et l’utilisation de contraceptifs oraux.

À un stade précoce, il est souvent asymptomatique. Mais une fois localement avancée, la maladie peut provoquer des symptômes cliniques tels que les saignements vaginaux anormaux (également après le coït), les pertes vaginales, douleurs pelviennes, dyspareunie.

Redigé par:

Source:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partagez

Espace annonceur

Les Plus commentés

Hadj 2018 : Paul Biya fait un geste aux pèlerins
Douala: Serge Espoir Matomba muselé par le maire de Douala IV
Cameroun: Samuel Dieudonné Ivaha Diboua s’oppose aux actes de délinquances
Grand dialogue national: le passage mémorable des ex-combattants séparatistes

Articles qui pourraient vous plaire

Rechercher ...

Téléchargez notre application For you Media Africa dès maintenant

Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations relatives à l’appareil. Nous le faisons pour améliorer l’expérience de navigation et afficher des publicités personnalisées. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou des identifiants uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir des conséquences négatives sur certaines caractéristiques et fonctions.