Ce lundi 26 février 2024 marque le début d’une grève générale illimitée à l’appel du mouvement syndical guinéen pour exiger entre autres la libération du syndicaliste et journaliste Sékou Jamal Pendessa, la baisse des prix des denrées de première consommation ou encore l’arrêt du musellement dont la presse fait l’objet depuis trois mois.
Le Mouvement Syndical de Guinée (MSG) a déclenché une grève générale et illimitée à compter de ce lundi 26 février 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Dans la matinée de ce lundi, l’on constate une paralysie générale des activités sur l’axe Cosa-Nongo, en passant par Démoudoula jusqu’à Bantounka. Ce qui constitue l’une des conséquences immédiates de l’appel à la grève générale et illimitée lancée par les syndicats du pays.
Dans ces zones qu’on a pu, pour le moment, sillonner ce matin, plusieurs boutiques et magasins ont baissé les rideaux. Quant aux transports en commun (taxis, motos-taxis) et de véhicules particuliers, ils se font très rares dans la circulation qui est plutôt fluide contrairement à l’ambiance et embouteillages auxquels la Conakry et environs sont habitués les lundis. Pour le moment, seules les stations d’essence assurent le service minimum.
Dans le secteur de l’éducation, plusieurs écoles n’ont pas ouvert leurs portes et celles qui l’avaient fait, se sont précipiter en demandant, par précaution, aux rares élèves déjà présents, de regagner leurs domiciles.
Il Faut rappeler que le mouvement syndical guinéen réclame entre autres la libération du Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, le respect de l’accord du 15 novembre dans son volet éducation et l’arrêt du brouillage des médias.