Alors que la CAN approche la tension monte concernant la mise à disposition des internationaux africains. D’habitude récalcitrants à voir leurs joueurs partir à cette compétition, les clubs européens risquent en effet de l’être encore plus en 2022.
Pour la première fois, une phase finale organisée en janvier/février va durer plus longtemps : quatre semaines, contre trois entre 1996 et 2017, lorsque la CAN se jouait avec 16 pays (contre 24 pour celle de juin/juillet 2019). Une situation d’autant plus difficile à tolérer pour certains clubs qu’ils verront à nouveau certains éléments partir ensuite au Qatar en décembre 2022 pour la Coupe du monde.
Absences volontaires
En octobre dernier, l’attaquant de Nice Andy Delort a par exemple reconnu vouloir faire une pause d’un an avec l’équipe d’Algérie. Le champion d’Afrique 2019 préfère officiellement se concentrer sur son club français que de défendre le titre des Fennecs au Cameroun. Le Niçois ne devrait d’ailleurs pas être un cas isolé. Même si d’autres joueurs, et non des moindres, sont, eux, tout simplement en froid avec leur sélectionneur, à l’instar du Marocain Hakim Ziyech ou de l’Ivoirien Wilfried Zaha. Ils pourraient ainsi manquer également la CAN 2021.
Une liste de blessés qui s’allongent
Certains n’auront, en revanche, hélas pour eux, pas le choix. L’Ivoirien Gervinho, le Nigérian Victor Osimhen et le Sénégalais Krépin Diatta, opérés après une sérieuse blessure (ou sur le point de l’être), devraient manquer à l’appel, à l’image du Burkinabè Lacina Traoré, voire du Marocain Youssef En-Nesyri. Le Ghana, par exemple, ne sait pas s’il pourra compter sur le défenseur Nicholas Opoku et le milieu Mohammed Kudus, également blessés.