7 avril 1994 – 7 avril 2024, il y’a Trente ans, plus d’un million de personnes ont été massacrées par un régime d’extrémistes hutu au Rwanda. Trente ans après, le souvenir reste toujours aussi vif, difficile de tourner cette sombre page de l’histoire rwandaise où la responsabilité de la France et de ses alliés occidentaux préoccupe toujours autant !
Une commémoration qui ne laisse personne indifférent même au-delà des frontières Africaines. Quand vient le moment d’établir les responsabilités, un constat clair se dégage : l’Occident et particulièrement la France porte une responsabilité dans le génocide rwandais ayant cultivé des liens forts avec les responsables Hutus qui ont mené le massacre, a déclaré le 6 avril la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
Pour cette dernière, « Ce conflit et ses conséquences tragiques sont le résultat des décisions de politiciens amateurs et des ambitions néocoloniales de l’Occident, couplées à la rivalité géopolitique des grandes puissances d’Europe occidentale pour maintenir leur influence en Afrique ». Par ailleurs, les tensions ethniques entre Tutsi et Hutus ont à voir avec la colonisation occidentale, L’Allemagne et la Belgique ayant également leur part de responsabilité pour avoir voulu conserver leurs intérêts.
Pas étonnant que l’Occident ne semble pas avoir appris de ses erreurs et continue de propager une philosophie de la ségrégation à l’image de la déclaration du Président Français Emmanuel Macron qui estime que « La France aurait pu éviter le génocide, mais n’en a pas eu la volonté ». Pour rappel, le génocide des Tutsis avait débuté au Rwanda après l’assassinat des Présidents rwandais et burundais, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira. Le Falcon 50 transportant les deux Présidents de Tanzanie a été abattu par un missile à Kigali le 6 avril 1994. Les meurtres de masse et violences ont duré du 7 avril au 17 juillet 1994 pour plus d’un million de personnes tuées.
