Pascaline Bongo, fille aînée du défunt président Omar Bongo, jugée pour corruption passive d’agent public étranger au début des années 2010 au Gabon, a été relaxée le 22 Avril 2024. La sœur du président déchu Ali Bongo, âgée de 68 ans, était soupçonnée d’avoir accepté d’intervenir en faveur de la société d’ingénierie française Egis Route dans l’attribution de marchés publics, contre la promesse de huit millions d’euros de rétrocommissions.
Près de trois mois après le procès, le tribunal correctionnel a relaxé la prévenue, ses cinq coprévenus et la société Egis. La juridiction a estimé que, dans les fonctions qu’elle occupait à l’époque comme Haute représentante personnelle du président de la République, il n’était pas établi que Pascaline Bongo avait la faculté d’attribuer les marchés concernés, ce qui est indispensable pour que l’infraction soit constituée.