Le 15e sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) a pris fin le 5 Mai dernier, sur une Déclaration de Banjul dans laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures pour mettre fin au crime de génocide commis par l’armée d’occupation israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
En vue d’obtenir un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel ainsi que la cessation de l’agression totale contre le peuple palestinien à Gaza », la communauté internationale doit mettre en œuvre les mesures provisoires ordonnées par la Cour internationale de Justice contre l’Etat hébreu, a souligné la déclaration publiée à l’issue de deux jours de travaux tenus à Banjul, la capitale gambienne.
Aussi, les participants au 15e sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique ont appelé la communauté internationale à obliger Israël, qualifié de puissance occupante à « respecter le droit international et les résolutions des Nations Unies et à mettre fin à son occupation illégale, sa colonisation et son apartheid dans le territoire palestinien, y compris Jérusalem-Est ».
Réaffirmant sa solidarité aux Palestiniens face à « la catastrophe humanitaire qui frappe la bande de Gaza et sa population » à cause « de l’agression israélienne (…), sans respect des valeurs morales et humanitaires les plus fondamentales (…) », l’OCI souligne que « tous les efforts doivent être déployés pour accélérer l’acheminement de toute l’aide humanitaire et rejeter toute tentative visant à déplacer le peuple palestinien de ses terres ».
L’OCI réitère son « solide soutien » au peuple palestinien dans « sa lutte légitime pour obtenir ses droits inaliénables », y compris son droit à un Etat souverain Jérusalem comme capitale. La Déclaration de Banjul a, en outre, exhorté les Palestiniens à « s’unir dans leur lutte pour atteindre leurs objectifs, sous la bannière de l’Organisation de libération de la Palestine, seul représentant légitime du peuple palestinien ».