Au cours de la seconde audience sur les opérations militaires à Rafah tenue le 17 mai à la Cour internationale de justice, Israël a appelé au rejet de la demande Sud-africaine arguant que ses arguments sont « erronés », et proviennent des « informations du Hamas ». Lors de sa plaidoirie, Gilad Noam, chef de l’équipe de juristes israélienne à l’audience a déclaré qu’Israël n’a jamais voulu ni engager une guerre mais qu’il est victime d’attaques et se doit de se défendre ainsi que ses citoyens.
Toutefois pour l’Afrique du Sud, les arguments israéliens sont qualifiés comme un manque de respect envers les victimes palestiniennes. Pretoria continue de plaider pour un arrêt des opérations militaires israéliennes à Gaza, qualifiant d’horrible la situation dans l’enclave assiégée. L’Afrique du sud appelle les juges de la CIJ à prendre en compte les graves conséquences humanitaires de ce conflit et à ordonner un cessez-le-feu pour protéger les civils.
De son côté, Israël trouve que la requête de l’Afrique du Sud « ridiculise l’accusation odieuse de genocide ». Pour tel-aviv, « Si le Hamas tombe, les habitants de Gaza seront libérés du régime meurtrier du Hamas. Arrêter les combats maintenant serait inacceptable », déclare l’avocat d’Israël.
A la cour internationale de justice, les audiences se poursuivent et le verdict de la CIJ est impatiemment attendu par la communauté internationale espérant mettre un terme définitif à ce conflit dévastateur qui a déjà fait des milliers de victimes depuis le 7 octobre 2023.