Le pouvoir vénézuélien reste dans l’impasse. Le candidat à la présidentielle a appelé le président du pays, Nicolas Maduro, à « se mettre de côté », dans un message posté ce mardi 20 août sur les réseaux sociaux tout en se disant « prêt au dialogue ». « S’accrocher au pouvoir ne fait qu’exacerber les souffrances de notre peuple. Notre heure est venue », a imploré Edmundo Gonzalez Urrutia, dont les partisans réclament la victoire, depuis la présidentielle du 28 juillet dernier.
Le président Nicolas Maduro appelé à se «mettre de côté» par l’opposition, deux semaines après sa réélection contestée. Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle au Venezuela, s’est déclaré lundi soir prêt au «dialogue», si Maduro se retire.
«M. Nicolás Maduro, respectez ce que tous les Vénézuéliens ont décidé (…) Vous et votre gouvernement devez vous mettre de côté (…) Je suis prêt au dialogue», a lancé sur les réseaux M. Gonzalez Urrutia, discret diplomate qui a remplacé la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, comme candidat.
«Chaque jour où vous entravez la transition démocratique, les Vénézuéliens souffrent d’un pays en crise et sans liberté. S’accrocher au pouvoir ne fait qu’exacerber les souffrances de notre peuple. Notre heure est venue», a dit Edmundo Gonzalez Urrutia, qui n’a pas été vu publiquement depuis le début du mois.
L’annonce de la réélection de Nicolás Maduro pour un troisième mandat a provoqué des manifestations spontanées, brutalement réprimées. De source officielle, 25 personnes sont mortes, 192 ont été blessées et 2 400 arrêtées.
Le Conseil national électoral (CNE) a ratifié début août la victoire de Nicolás Maduro avec 52% des voix, sans fournir le décompte exact ni les procès-verbaux des bureaux de vote, assurant avoir été victime d’un piratage informatique.