Le président Donald Trump, à peine investi le 20 janvier dernier a décidé de l’annulation des sanctions financières établies par son prédécesseur Joe Biden envers des israéliens jugés « extrémistes ». Une décision déjà saluée par les autorités israéliennes qui considère cette sortie comme « un soutien inébranlable » envers Israël.
Alors que la Palestine se sent déjà lésée par le nouveau pouvoir de Washington : «La levée des sanctions contre les colons extrémistes les encourage à commettre davantage de crimes contre notre peuple. » peut-on déjà lire sur le compte du ministère palestinien des affaires étrangères.
Le texte annulé par Donald Trump avait été rendu public et effectif par Joe Biden le 1er février 2024, où il avait condamné des violences à nulle autre pareille et déclaré illégale l’occupation israélienne du territoire palestinien. Pourtant l’aide américaine n’avait jamais fléchi sur le front contre le Hamas.
Des sanctions financières contre plusieurs colons, de même qu’un individu accusé d’avoir suscité une émeute dans la ville palestinienne de Huwara, au sud de Naplouse, ayant entraîné la mort d’un civil palestinien, ont été totalement levée. Les premières décisions de Donald Trump semblent déjà annoncer les couleurs de la suite du conflit Israélo-palestinien.