Le Premier secrétaire du parti d’opposition PURS, « Peuple uni pour la rénovation sociale », a fait une sortie suite à la grève observée dans différents domaines de l’éducation au Cameroun.
Dans sa sortie, le premier secrétaire du PURS demande au gouvernement camerounais de prendre réellement en considération la situation très précaire des enseignants des différentes catégories au Cameroun. Il s’agit entre autre d’assurer le versement de façon régulière des salaires et de rattraper les primes inhérentes à leurs conditions d’exercice.
Il s’exprimait ainsi dans le cadre d’une grève des enseignants du secondaire qui a défraye la chronique depuis de longues années mais qui a connu une réelle amplification avec des mouvements « craie morte » observés dans plusieurs villes du pays. Ceux-ci réclament, les meilleures conditions de travail, mais aussi, la mise en application du statut particulier de l’enseignant. La grève a surtout montré aux yeux du public le coté hideux et pitoyable de l’enseignant camerounais, sous payé pour certains, les plus chanceux et sans salaires pour les autres après de nombreuses années de travail.
L’homme politique Serge Espoir Matomba, souhaite et propose que les autorités en charge de ces ministères se penchent sur cette situation sensible qui peut avoir des conséquences regrettables tant pour les élèves et étudiants que pour la Cameroun. « Le savoir n’a pas de prix. Les conditions de travail des enseignants doivent être revues de façon durable. Il est temps que le Gouvernement assure le versement de façon régulière des salaires et rattrape les primes inhérentes à leurs conditions d’exercice », a-t-il indiqué dans sa sortie.Travai
« Si la Jeunesse est la 1ère richesse du Cameroun, ceux qui l’entretiennent doivent être justement bien traités. Le PURS, par ma voix, soutient le ras-le-bol exprimé par le corps enseignant depuis plusieurs jours », a poursuivi le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun. Le PURS a toujours mis un accent majeur sur le secteur de l’éducation qu’il considère comme la voie royale du développement du pays, car sans éducation, sans formation aucun pays au monde ne peut réussir le chalenge de l’arrimage aux savoirs modernes.