La note du président de la République qui va servir d’orientation dans la préparation du budget 2023 précise que : le renforcement et la promotion de la production locale, l’utilisation de la matière première, des intrants locaux et l’allègement des taxes et des douanes, constituent des changements majeurs attendus en 2023.
Au cœur de la circulaire du chef de l’État en matière de préparation du budget de l’exercice 2023, la filière locale et son développement occupé une place prépondérante. Les projections de la croissance sont estimées à 4,6 %, contre 4 % en 2022.
Autre changement observé, la croissance du secteur non-pétrolier est évaluée à 4,8 % en 2023, un peu au-dessus des 4,2 % de l’exercice en cours (2022). Le secteur pétrolier quant à lui, va se situer au niveau de 0,5 % alors qu’il était déficitaire de -2,3 % en 2022. Pour ce qui est des dépenses, le président de la République Paul Biya, prescrit aux membres du gouvernement, le réalisme et la sincérité pour ce qui est des prévisions budgétaires.
Au niveau des importations, le chef de l’État renseigne que les importations seront réduites pour ce qui est les produits comme : le riz, le maïs, le blé, le soja, le poisson, le lait ou les produits pharmaceutiques. Au plan économique, la filière bois, va connaître une croissance exponentielle, car la commande publique en biens et services sera orientée au niveau local.
Selon le président de la République, les administrations devront en 2023, acquérir des équipements mobiliers auprès des entreprises locales. Pour ce qui est de la fiscalité en 2023, celle-ci devra encourager l’utilisation des matières premières et intrants locaux, au détriment de ceux importés.
En outre, l’inflation qui se situe à 4,4 % au mois d’août 2022, devra être maîtrisée pour retrouver le niveau tel qu’indiqué par la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) qui prescrit une inflation en deçà de 3,6 %.