Plusieurs de ceux qui suivent la campagne présidentielle aux Etats-Unis se délectent, surtout avec la remontée des démocrates avec leur candidate Kamala Harris. Les camerounais suivent ladite campagne et apprécient de plus en plus la manière avec laquelle la politique est faite aux USA. Au Cameroun on peut avoir un candidat de la trame de Kamala qui peut redonner l’envie de suivre la politique chez nous. Nous ne parlons des actions d’éclats individuelles de certains candidats, mais de l’engouement général suscité par l’opposition camerounaise qui n’offre pas un plateau capable de faire renaitre l’envie.
Stratégie gagnante du grand remplacement dans le monde, Après Diomaye au Sénégal et Kamala aux USA l’opposition peut-elle nous sortir un candidat qui va nous redonner le goût de la politique au Cameroun ?. Des noms sont certes avancés, mais une action commune nous intéresserait mieux. Et dans cette optique, on observe plutôt une avancée concurrentielle et non concertée. Il faut dire qu’au tout début de la campagne, les carottes semblaient cuites pour les démocrates qui avaient renouvelé leur confiance au président actuel Joe Biden. Aujourd’hui les tendances ont changé avec Kamala Harris qui bénéficie du soutien de Barack Obama. Les choses paraissent ne plus être évidentes pour le républicain Donald Trump.
Les deux parties se livrent un combat idéologique et politique autour de cette valeur cardinale de l’Amérique, longtemps confisquée par les conservateurs, mais avec laquelle la candidate Kamala au scrutin du 5 novembre veut réconcilier le camp progressiste. «Kamala Harris œuvre à élargir son potentiel électoral. Chaque parti prétend être une « big tent », un large toit sous lequel de nombreux Américains, pas forcément affiliés, pourraient se retrouver. Mais seul le Parti démocrate semble disposer de cette capacité. Le Grand Old Party (GOP), lui, absorbé par le mouvement MAGA (« Make America Great Again ») et rangé derrière un candidat condamné au pénal, présente une vision apocalyptique du pays. Il compte sur l’inflation et la pression migratoire comme seuls arguments de campagne», commente notre confrère Le Monde.
Les démocrates ont sorti le grand jeu. Trump a l’air groggy depuis que Biden a posé l’acte historique de se retirer. Il a refusé de s’accrocher comme un forcené au risque de faire perdre son camp. Comme c’est beau la politique ailleurs; on pense, on réfléchit, on imagine des stratégies.
Serge Effa,
rédacteur en chef du Politics