Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé jeudi 17 octobre, les «parties» au conflit du Sahara occidental à «reprendre les négociations» pour permettre une solution «durable et mutuellement acceptable», en renouvelant pour un an la mission des Nations unies dans la région.
Le Conseil avait lancé ce même appel il y a un an, au moment où le nouvel émissaire de l’ONU, l’Italien Staffan de Mistura, prenait ses fonctions. Il s’est depuis rendu plusieurs fois dans la région pour rencontrer les différents acteurs.
La résolution de jeudi a appelé les parties à reprendre les négociations « de bonne foi en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » pour le Sahara occidental. Treize pays du conseil de 15 membres ont voté en faveur de la résolution, le Kenya et la Russie s’étant abstenus.
Le Sahara occidental, ex-colonie espagnole, est considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU, en l’absence d’un règlement définitif. Il oppose depuis des décennies le Maroc au Front Polisario, soutenu par l’Algérie. Rabat, qui contrôle près de 80 % de ce vaste territoire, prône un plan d’autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario réclame pour sa part le référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU qui avait été prévu lors de la signature en 1991 d’un cessez-le-feu mais jamais concrétisé.