Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom, déclare que compter sur l’immunité collective serait problématique sur le plan scientifique et éthique. Le Centre africain de contrôle des maladies (CDC) indique que plus de 800 millions d’Africains pourraient être infectés par le coronavirus. Si jamais on laisse le virus se propager délibérément dans le but d’obtenir une immunité collective.
C’est le pire des scénarios qui pourrait mettre en danger la vie de 8,4 millions d’Africains si l’immunité devait être obtenue naturellement, a ajouté le CDC Afrique.
L’immunité collective est une situation dans laquelle une proportion suffisante d’une population est immunisée contre une maladie infectieuse par la vaccination et/ou une infection antérieure pour rendre sa propagation d’une personne à l’autre peu probable.
« Sur un continent de plus de 1,2 milliard de personnes, cela signifie que nous laisserions l’infection toucher entre 720 et 840 millions de personnes pour atteindre cette immunité collective », a déclaré le Dr Mankoula.
« Si nous disposons d’un vaccin, nous pourrons contrôler les infections. Sans lui, notre système de santé sera vulnérable avec un nombre énorme de cas. Nos hôpitaux seront également débordés », a-t-il ajouté. Plus de 1,5 million de personnes ont été exposées au coronavirus en Afrique.
« L’immunité collective est obtenue en protégeant les gens contre un virus, et non en les exposant à celui-ci. Jamais dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie », a-t-déclare le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom,