L’élection présidentielle s’est tenue le 7 février en Azerbaïdjan dans un contexte d’opposition quasi inexistante. Le président azerbaïdjanais en exercice Ilham Aliev se représente pour tenter de briguer un cinquième mandat après avoir remporté sa victoire militaire contre les séparatistes arméniens dans le haut karabakh.
En Azerbaïdjan, le 7 février était jour de vote. Les azerbaïdjanais se sont rendus dès le début de la journée dans les bureaux de vote pour élire leur chef d’Etat. En course, sept candidats parmi lesquels le président sortant Ilham Aliev.
Face à lui, six candidats totalement inconnus de la sphère politique azerbaïdjanaise. La véritable opposition, notamment la gauche a décidé cette année de ne pas se lancer dans ce qu’elle qualifie de « arce ». Ilham Aliev est donc assuré de pouvoir briquer un cinquième mandat, après son accession au pouvoir en 2003 à la suite du décès de son père.
Le président sortant est d’autant plus rassuré de bénéficier à nouveau de la confiance de son peuple à la suite de sa victoire militaire contre les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh en septembre 2023, mettant fin à trois décennies de sécessionnisme marquées par deux guerres. Ce sera donc la première fois que les populations du Haut-Karabakh participent également au scrutin présidentiel depuis la chute de l’Union soviétique.
Notons que cette élection devait initialement se tenir en 2025 mais a été anticipée pour célébrer le début d’une nouvelle ère après cette victoire militaire.