Le Sous-préfet de Bafoussam 3, BAMDJA DJOH Aurélien avec un air arrogant et condescendant nargue les populations: » Paul Biya est à Yaoundé, moi je suis ici (…). Vous n’êtes rien… » a consacré la fermeture de l’Enam. Les évènements se sont déroulés au cours d’une rencontre récemment ténue à kongso, une localité de l’arrondissement de Bafoussam III(BAMOUGOUM) des propos désobligeants exposants ainsi aux yeux du monde la nature sauvage de l’administration Camerounaise donnant ipso facto raison à ceux qui estiment que l’ENAM doit être au moins réformée ou alors fermée purement et simplement. Les élites ont saisis le Ministre de l’administration territoriale.
Le 06 Octobre 2020 à Nkongso, au cours du processus de désignation du chef de 3e degré de ce village du groupement Bamougoum – Chefferie de 1er degré de l’arrondissement de Bafoussam IIIe, département de la Mifi, le Sous-préfet de Bafoussam IIIe (Bamougoum), M. BAMDJA DJOH Aurélien a tenu à l’encontre des populations, entre autres, les propos suivants : «… vous savez, vous avez le pouvoir de choisir-là un candidat élu qui est le chef de ce quartier ; si vous ne le voulez pas, il le sera. Je ne demande pas votre avis. Vous savez ça non ? Paul Biya est à Yaoundé, je suis ici à Nkongso. Je peux décider de ce que je veux… Vous pensez qu’une chefferie de 3e degré c’est quoi ? Vous vous agitez-là, vous parlez à gauche, vous parlez à droite, vous tiraillez. Ceux-ci là, ils peuvent donnez quoi à qui ?
Qui est même qui là ? Vous vous agitez pourquoi ? D’ailleurs, c’est le pire des quartiers. Je suis arrivez ici, est-ce que vous m’avez accueilli avec une chanson ? Lorsque je suis venu en tournée à Nkongso, j’avais vu quoi ?
Vous bavardez bep bep bep là… Ce n’est que le bavardage qu’on sait de vous. Après-là c’est quoi ? Vous représentez quoi même à Bamougoum… ».
La vidéo de cette sortie devenue virale sur les réseaux sociaux, montre une attitude vindicative et méprisante de l’autorité administrative vis-à-vis de ses administrés visiblement interloqués, lesquels ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Le peuple BAMOUGOUM, à travers son Elite et ses Forces vives condamne avec énergie ces propos, ainsi que cette attitude à l’égard des populations. Non seulement une lettre de protestation a été adressée au mis en cause, mais cette marque de condescendance inégalée a été dénoncée auprès de sa hiérarchie (Ministre de l’Administration territoriale).
L’Elite et les Forces vives BAMOUGOUM soulignent que cette attitude de mépris a altéré le climat de confiance que les populations entretenaient avec leur sous-préfet, rendant ainsi difficile dans ces conditions, l’harmonie et la cohésion sociale tant recherchées.