Après plus de deux ans de suspension, les négociations sur le grand barrage éthiopien de la Renaissance ont repris le 27 août 2023 au Caire en Egypte. Autour de la table des discussions, le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie, deux pays ayant récemment adhérer aux Brics. L’objectif recherché est de parvenir à un accord équilibré et juridiquement contraignant sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage, qui réponde aux intérêts et aux préoccupations des trois pays.
Le 15e sommet des Brics tenu en Afrique du sud a visiblement laissé des traces. Jusqu’ici pontés du doigt pour leurs divergences d’opinions concernant le barrage sur le Nil, l’Éthiopie et l’Égypte qui vienne fraîchement d’adhérer au Brics, aux côtés du Soudan, ont repris les discussions sur la construction d’un barrage sur le principal affluent du Nil, après plus de deux ans de suspension. L’annonce a été faite dans un communiqué par le ministère égyptien des ressources en eau et de l’irrigation.
Hani Sewilam, ouvre ainsi la porte à une solution mutuellement bénéfique pour les deux parties. Le mois dernier déjà, le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont convenu, lors d’un sommet des pays voisins du Soudan au Caire, de reprendre les négociations concernant les règles de remplissage et d’exploitation du barrage.
En toute évidence, la reprise des négociations devrait permettre de parvenir à un accord équilibré et juridiquement contraignant sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage, qui réponde aux intérêts et aux préoccupations des trois pays. De quoi pousser un ouf de soulagement et entrevoir sereinement le bout du tunnel sur un sujet au cœur de véritables malentendus depuis plusieurs années.