BENIN / ATTAQUE TERRORISTE : L’ARMEE TIENT UNE REUNION DE CRISE
L’assise qui a mobilisé la hiérarchie militaire du pays notamment les patrons de la garde nationale, de l’armée de terre, la marine et l’armée de l’air, avait pour but de trouver des nouvelles voies de résolutions face au terrorisme dont la dernière manifestation a été revendiquée par le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans. Celle-ci a eu lieu à la frontière partagée avec le Niger et le Burkina Faso ; Courant la réunion les membres de la hiérarchie armée du Bénin a tenté d’évaluer le dispositif militaire actuel déployé dans la région, d’où la constatation : la frontière est perméable du fait du manque de concertation et de coopération entre les armées des trois pays pourtant en proie au même ennemi. Absence de coopération qui serait justifiée par « un climat de méfiance » qui règne entre les trois pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi, l’appel à une rencontre tripartite a à nouveau mis sur la table des solutions à l’aune des accusations de tentatives et projets de déstabilisation portées contre le Benin par ses pays voisins que sont le Niger et le Burkina Faso.
« La France renseigne, forme, finance et arme des groupes terroristes dans le Sahel » déclarait en Octobre 2024, le Ministre nigérien des Affaires Etrangères Bakary Yaou Sangare, et selon lui, utilise les pays voisins comme bases arrières notamment le Bénin et la Cote d’Ivoire. Des propos qui rejoignaient ceux du Premier Ministre nigérien Lamine Zeine au mois de mai concernant l’existence de camps français d’entrainement pour terroristes. Déclarations auxquelles aussi bien la France que le Benin avaient battu en brèche.