Au Bénin, le 8 février 2024, le président du pays a lors d’une conférence de presse au palais de la Marina, à Cotonou réitéré qu’il ne briguera pas un troisième mandat à l’expiration du second. Devant les journalistes, il a confirmé son départ du pouvoir en 2026. Autres sujets évoqués, la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
«Je ne veux pas qu’on touche à une seule virgule de la constitution. Je l’ai dit aux Députés de la mouvance. Je ne demande aucune révision. La question de 3ème mandat est derrière nous. Le Bénin est un autre pays. Nous avons tourné cette page», a déclaré le président béninois en conférence de presse mettant un terme aux rumeurs sur un troisième mandat évoqué par plusieurs acteurs politiques.
En juillet 2021, au cours de la 2è édition du sommet citoyen ouest-africain sur la bonne gouvernance, l’alternance et la démocratie tenue à Cotonou le 10 juillet 2021, le président Patrice Talon s’était déjà prononcé sur la nécessité de la limitation du nombre de mandat au Bénin.
« Il convient de limiter les mandats, a déclaré Patrice Talon. Quand on fait la balance, les avantages et les inconvénients l’évidence est claire. Limiter les mandats est au profit du peuple, plutôt que de laisser les uns et les autres rester éternellement dans la fonction. Vous avez absolument raison de prôner l’alternance. Je m’en soucie pleinement et je m’engage devant vous à la défendre, à en être témoin », avait-il déclaré.