L’Arménie n’a pas participé au sommet de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective qui s’est tenu à Minsk, en Biélorussie du 22 au 23 novembre. Raison, la non-assistance militaire de l’organisation face à l’invasion d’Azerbaïdjan sur son territoire en 2022. Les autres cinq pays de l’OTSC étaient néanmoins présents.
Ils sont au total cinq pays à savoir: la Biélorussie, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan réunis depuis le mercredi 22 à Minsk, la capitale biélorusse. Il s’agit des pays membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), tous membres de l’ex-URSS. Seul l’Armenie n’a pas répondu présent à cet appel.
Mercredi 22, le bal a été ouvert par les Conseils des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, et le Comité des secrétaires des Conseils de sécurité de l’OTSC qui ont tenu une réunion conjointe. Le jeudi 23, c’est au tour des chefs d’Etats de se rassembler pour discuter des clés de l’interaction entre les pays membres de l’OTSC ainsi que de l’amélioration de la sécurité collective et des dossiers d’actualité internationaux et régionaux.
Cette année, l’Arménie a décidé de boycotter le sommet en évoquant le non-respect des clauses de l’organisation. Celles-ci prévoient une assistance, même militaire d’un État membre lors d’une attaque, une assistance dont l’Arménie n’a pas bénéficié lors de l’attaque de l’Azerbaïdjan en 2022 sur son territoire. Le premier ministre Nikol Pachinian, a déclaré avoir été déçu par ses alliés.
L’Organisation du Traité de Sécurité Collective a été fondée en 2002 dans le but de renforcer la sécurité, de maintenir l’intégrité territoriale et la souveraineté des États membres mais surtout de contribuer à stabiliser la paix à l’échelle internationale et régionale.