La Chine et la Russie, pays porteurs de l’organisation des B.R.I.C.S envisagent des échanges commerciaux cette année 2024 sans avoir recours au dollar américain à hauteur de 260 milliards de dollar. Les opérations devraient se faire uniquement en rouble russe et en Yuan chinois. Le processus de dédollarisation n’est donc plus une pensée d’économistes mais une réalité.
D’un autre côté, la Russie effectue des échanges et autres transactions en Yuan avec de nombreux pays comme le Japon, la Malaisie, les Philippines, le Tadjikistan et les Émirats Arabes Unis, de quoi accélérer l’effet de la dédollarisation, à un moment où la Chine donne du grain à moudre à Washington.
En effet, la Chine est selon certaines agences de statistiques la première puissance économique mondiale devant les Etats-Unis, bien que ces données soient contestées par Washington. Selon ces agences, les échanges de grandes valeurs au sein des BRICS restent un facilitateur.
Washington n’entend pas se laisser reléguer au second plan avec son billet vert, alors sort la carte des sanctions. Les Etats-Unis entendent sanctionner les banques chinoises qui effectuent des transactions avec la Russie via le rouble russe.
Les pays des BRICS développés suivant le modèle dont la fondation repose sur la logique : un Etat fort et une exportation prioritaire, couplé à la force des monnaies face au dollar, vivent des échanges internationaux, la libération des mouvements de capitaux ainsi que la révolution des technologies de l’information et de la communication et bientôt entrevoie de créer une monnaie commune qui elle aussi, sera forte.