Le Mali et le Burkina Faso officiellement main dans la main pour vaincre le terrorisme dans leurs pays respectif. C’est dans cet optique le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Colonel Boukaré Zoungrana et le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile du Mali, le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine, ont échangé, vendredi 24 février 2023, à Ouagadougou, sur la situation sécuritaire et les axes de coopération entre leurs deux pays.
Bamako et Ouagadougou sont déterminés à vaincre les djihadistes dans le Sahel. Pour y parvenir des tractations vont bon train entre les deux pays. Après la rencontre tripartite des ministres des affaires étrangères des dits pays, le 9 Février dernier, ce sont les ministre chargés de la défense qui se sont rencontrés vendredi à Ouagadougou. Au sortir des échanges, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile du Mali, le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine, après avoir salué la mémoire des soldats burkinabè tombés il y a de cela quelques jours sur le champ des batailles, a indiqué que cette séance de travail a permis aux deux délégations de faire le tour de la coopération sécuritaire entre leurs pays respectifs.
Pour le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine, les situations sécuritaires du Mali et du Burkina Faso sont similaires. Et pour venir à bout de cette insécurité, a-t-il dit, la collaboration entre les deux pays demeure une nécessité. Ils ont les mêmes ennemis qui passent d’une frontière à une autre, qui font les mêmes exactions de part et d’autre; d’où la nécessité de mutualiser leurs moyens et d’envisager d’autres mécanismes beaucoup plus efficaces pour faire face à ce fléau qui gangrène des deux pays.
A l’issue des échanges avec la partie burkinabè, le Ministre en charge de la Sécurité du Mali a traduit sa satisfaction en ce sens que les deux parties se sont accordées sur la mise en place d’un nouveau partenariat de coopération dans le domaine de la Sécurité et de la Protection civile. Rappelons que les deux ont exigés le départ des troupes françaises de leurs territoires. Aujourd’hui c’est chose faite. Le Burkina Faso avait annoncé la fin de l’opération Sabre quelques semaines après la dénonciation par le gouvernement de transition des accords de défense liant les deux pays, dont les relations se sont dégradées ces derniers mois.