Au Cameroun, des dirigeants de partis politiques, députés font face à des accusations de tentatives de déstabilisation de l’État. Ces allégations ont été proférées par le gouvernement sans pour autant nommer les individus impliqués, dans un contexte où se peaufine l’élection présidentielle de 2025.
Dans un communiqué, les autorités camerounaises, épinglent sans les nommer certains députés et dirigeants de partis politiques. Il est reproché à ces derniers l’occupation de l’espace médiatique et les réseaux sociaux pour diffuser des messages qualifiés de tendancieux et anti-républicains dans le but de troubler l’ordre public et discréditer l’État.
Le patron de la territoriale met en garde les contrevenants et promet qu’ils seront traqués ou qu’ils se trouvent et traduits devant les instances judiciaires selon la gravité de leurs forfaits.
Cette mise en garde intervient dans un contexte où les coupables ont brandi l’épouvantail du chaos lors de l’élection présidentielle de 2025. Rendu à moins de 18 mois de 2025, les inscriptions sur les listes électorales s’intensifient à la faveur de certains leaders de partis qui ambitionnent de changer la donne par la voie des urnes.