Face à l’appel aux « villes mortes » lancé par Issa Tchiroma Bakary, le Cameroun réaffirme son attachement à la démocratie, à la paix et à la souveraineté populaire.
Douala, 3 novembre 2025 – Alors que le pays entame une nouvelle semaine de travail, un mot d’ordre de « villes mortes » lancé par l’opposant Issa Tchiroma Bakary tente de semer le doute sur la légitimité de l’élection présidentielle récemment conclue. Pourtant, dans les rues de Douala, Yaoundé, Garoua et Bafoussam, la réalité est tout autre : les marchés s’animent, les élèves reprennent le chemin de l’école, les services publics fonctionnent. Le Cameroun, debout, choisit la vie, la stabilité et l’avenir.

Une élection, un verdict
Le 7 octobre dernier, les Camerounais se sont rendus massivement aux urnes pour élire leur président. À l’issue d’un scrutin salué par les observateurs internationaux pour son calme et sa transparence, le président Paul Biya a été réélu avec une majorité claire. Dans son discours de victoire, il a salué « la maturité démocratique du peuple camerounais » et appelé à « l’unité, la paix et le travail pour bâtir un Cameroun plus fort et plus juste ».
Une contestation isolée
Issa Tchiroma Bakary, candidat malheureux à cette élection et président du Front du Salut National du Cameroun (FSNC), a rejeté les résultats officiels et appelé à trois jours de désobéissance civile, du 3 au 5 novembre. Son mot d’ordre : paralyser les villes pour contester ce qu’il qualifie de « hold-up électoral ».
Mais sur le terrain, l’appel peine à mobiliser. À Douala, les commerçants ont ouvert leurs boutiques. À Yaoundé, les taxis circulent. À Maroua, les marchés sont pleins. Le peuple camerounais a choisi de tourner la page des divisions pour se consacrer à l’essentiel : le développement, la sécurité et la cohésion nationale.
Le Cameroun n’est pas à vendre
Face à cette tentative de blocage, de nombreuses voix s’élèvent pour rappeler que le Cameroun n’appartient pas à une minorité bruyante. « Le droit de contester existe, mais il ne doit jamais se transformer en sabotage de la vie nationale », a déclaré un responsable municipal à Douala. « Ceux qui appellent à l’arrêt du pays doivent savoir qu’ils s’attaquent à la volonté souveraine du peuple. »
Les autorités ont par ailleurs pris des mesures pour garantir la sécurité des personnes et des biens, tout en appelant au calme et à la responsabilité. L’accès à certains réseaux sociaux a été restreint temporairement pour éviter la propagation de messages incitant à la violence ou à la désinformation.
Une jeunesse tournée vers l’avenir
Dans les quartiers populaires comme dans les centres urbains, la jeunesse camerounaise refuse d’être instrumentalisée. « On a voté, on a choisi. Maintenant, on veut travailler, étudier, avancer », confie Mireille, étudiante à l’université de Dschang. « Les appels à la haine et à la division, c’est fini. »
Le message est clair : le Cameroun veut la paix, la stabilité et le progrès. Et il le dit non pas dans les discours, mais dans les actes quotidiens – en se levant tôt, en allant au travail, en construisant pierre après pierre une nation résolument tournée vers l’avenir.