La mort du milliardaire Pascal Monkam ce 27 février, ferme la page d’une Épopée camerounaise. En l’espace de 5 ans, le Cameroun a perdu cinq personnalités qui ont fait du Cameroun ce qu’il est aujourd’hui, ceux qui ont fait de nos deux grandes métropoles ce qu’elles sont aujourd’hui. Fotso Victor, Kadji Defosso, Noutchoungouing, Sohaing André, et Pascal Monkam. Les œuvres de ces 5 héros tutoient l’espace de nos 2 Métropoles et la vie quotidienne des camerounais. Une génération qui n’a pas été à l’école mais a construit le Cameroun.
Née vers 1930, à Bakassa dans le département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest. Il était alors le Président Directeur général de la Société des établissements Monkam (SEM), qu’il a créé au début des années 1960. Il s’est aussi fait un nom dans le secteur de l’hôtellerie avec les hôtels La Falaise. Elle a des représentations dans trois villes du Cameroun que sont Douala (Akwa, Bonanjo, Bonapriso), Yaoundé et Bafang avec une seule représentation. Ses actifs s’étendent aussi en Afrique du Sud où il est propriétaire de tours jumelles de trois hôtels à Pretoria, les hôtels Maxim, le Tamboti et le Park Lodge
Sur le plan civil, il était marié à cinq femmes et père de seize enfants dont l’avocat aux Barreaux de Paris et Londres Alain-Christian Monkam.
Deux d’entre étaient Maires de leurs 2 Localités bandjoun et Bana où ils ont légué une bonne partie de leur patrimoine pour développer ces terroirs. Pour Kadji et Fotso Victor les indépendances étaient un défi personnel et collectif pour les camerounais. Il fallait prouver d’abord aux camerounais et ensuite aux blancs qu’on pouvait faire mieux que les Colons, que le Cameroun pouvait compter sur ses fils.