8 janvier 2025, 6:34 am

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Centrafrique – Affaire des 9 chinois : la CPC nie les faits et continue d’accuser les Russes

La coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) n’entend pas se rendre dans cette scabreuse affaire des 9 chinois tués en république centrafricaine. Dans un communiqué de l’organisation rebelle, elle a nié toute implication dans l’assassinat de neuf ressortissants chinois appartenant à la Société Gold Coast Group sur leur site minier de Chimbolo, le 19 mars dernier et demande l’ouverture d’une enquête internationale.

La CPC qui affirme détenir des preuves et des témoignages qui prouvent que les mercenaires de la Société Wagner et leurs supplétifs centrafricains formés par leurs soins ont été à la manœuvre de ses assassinats, demande une enquête internationale sur ce crime crapuleux. Comme argument brandis, des paroles qui indiquent que la CPC détient des preuves, des témoignages et des informations sur le mode opératoire de l’attaque terroriste qui a causé la mort des neufs ressortissants chinois.

Une ironie totale de ce groupe rebelle qui depuis le renversement de leur leader ne parvient pas toujours à digérer la pilule. Durant des années,  jusqu’à il n ‘y a pas longtemps,  à Nzacko, dans le sud-est de la République centrafricaine, après le retrait provisoire des mercenaires russes de la ville, les rebelles du FPRC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), dirigé localement par le général rebelle Mahamat Salé, ont prit d’assaut la ville . Ces malfaiteurs sèment le chaos au sein de la population locale. Ils se sont livrés à des actes de violence d’une extrême gravité sur la population civile. Et comme à leur habitude,  ils maquillent toujours au mieux leurs crimes pour faire porter le chapeau aux Russes et aux faca.

Depuis mi-décembre 2022, les Forces armées centrafricaines font face à une recrudescence des attaques des rebelles de la CPC, particulièrement dans le Nord-ouest. Après l’attaque de Béloko, soldée par la mort d’au moins deux civils et la destruction du poste douanier de la ville, l’armée a été attaquée de nouveau, mardi 24 janvier, à Besson dans la préfecture de la Nana Mambéré. Des exemples parlent d’eux mêmes. En février dernier la Coalition des patriotes pour le changement a attaqué la base militaire.

Selon le bilan du groupe armé, qui n’a pas pu être vérifié, 18 soldats seraient morts et 3 autres blessés. Vingt militaires ont aussi été faits prisonniers. Bien avant c’est en janvier dans le Nana mambéré qu ils ont semé la terreur. Des exemples qui sont légions et qui incriminent chaque jour la bande à bozize qui est entièrement à la solde des anciens amis pilleurs.

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