Le numéro 2 du Hamas SALEH AL AROURI était longtemps présenté, comme l’homme à abattre par les autorités israéliennes. La triste nouvelle est tombée Mardi 2 Janvier, il a été froidement assassiné au Liban. Né en 1966, il parlait couramment hébreu et aurait d’ailleurs joué un rôle capital concernant les otages détenus. L’origine de son combat remonte à plus d’une trentaine d’années lorsqu’il s’inscrit, en études islamiques à l’Université d’Hébron en 1990. Un engagement précoce à la base de tous ses malheurs.
Le 2 Janvier 2024 est Mardi noir pour la lutte en faveur de la cause palestinienne. Le mouvement vient de perdre l’adjoint au Chef du bureau politique du Hamas SALEH AL AROURI Tué, dans sa résidence au Liban en début de soirée.
Longtemps considéré comme l’un des grands stratèges militaires du Hamas, il occupait d’ailleurs officiellement le poste de numéro deux du mouvement islamiste depuis 2017. Sans que l’on sache son véritable rôle dans les attaques du 7 Octobre, Il représentait une menace réelle selon les autorités de Tel Aviv.
Preuve qu’il était une cible prioritaire pour l’Etat hébreu, sa maison vide avait été détruite à l’explosif par Tsahal en territoires occupés en Cisjordanie en Octobre dernier selon des témoins.
Né le 19 Août 1966 au Liban, ce dirigeant du Hamas parlait couramment hébreu. Et aurait d’ailleurs joué un rôle déterminant, dans les négociations ces dernières semaines avec l’Israël concernant les otages détenus par le mouvement islamiste. « Les prisonniers restant entre nos mains, sont des soldats et d’anciens soldats. Et il n’y aura pas de négociation les concernant jusqu’à la fin des hostilités », avait-il lancé.
Toutefois, l’implication de Saleh Al Harouri dans le mouvement islamiste remonte dans les années 1990 lorsqu’il est inscrit en études islamiques à l’université d’Hébron. Un engagement précoce, à l’origine de son emprisonnement pendant une vingtaine d’années par les autorités israéliennes. Et ce n’est qu’en 2010, qu’il sera libéré à condition qu’il s’exile. Deal finalement respecté puisque Après un passage en Syrie et en Turquie, il s’installe au Liban en 2018. Son aptitude polyglotte fera de lui peu de temps après, l’interlocuteur privilégié de Hassan Nasrallah, SG du Hezbollah mouvement islamiste libanais pro-iranien et alliés du Hamas.
Très vite, il deviendra également une des figures du Hamas à la télévision arabe où il s’exprimait régulièrement depuis les attaques du sept Octobre 2022.
Sa disparition tragique marque à coût sûr, un tournant décisif dans le conflit israélo-palestinien. Réagissant à cette triste nouvelle, le Hezbollah a déjà annoncé les couleurs en déclarant que son assassinat ne restera pas impuni. Tandis que l’Israël qui ni toujours toute implication dans ce décès, se dit prêt à tout éventualité.
