Au moyen Orient la situation reste tendue, les tensions toujours aussi vives entre israéliens et Palestiniens. Le conflit déclenché samedi dernier n’a laissé personne indifférent particulièrement sur le continent africain. Les chefs d’État africain se sont joints à l’Union africaine pour demander une désescalade avec des initiatives précises prises par le Sénégal, l’Algérie etc….
Le continent africain n’est pas resté insensible face à ces nouvelles tensions entre israéliens et Palestiniens. Si du côté du Bloc occidental, les condamnations revêtent la politique du deux poids deux mesures, en Afrique c’est l’appel à la désescalade qui domine. Dans un communiqué, le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat a demandé aux deux parties de revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États vivant côte à côte. Une position similaire à celle du président kényan Willian Ruto qui maintient fermement que rien ne justifie le terrorisme, qui constitue une menace grave à la paix et la sécurité internationale.
le Kenya appelle également à la désescalade de la violence et exhorte toutes les parties à s’abstenir de toute nouvelle action militaire. Autre prise de position attendue, celle de l’Égypte. Le Caire a mis en garde contre les graves conséquences d’une escalade des tensions entre Israël et les Palestiniens dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères Il appelle à faire preuve d’un maximum de retenue et à éviter d’exposer les civils à un danger supplémentaire. L’Égypte, voisine d’Israël et médiateur incontournable à chaque nouvelle flambée de violence entre Israël et Gaza avec laquelle elle partage aussi une frontière, a été le premier pays arabe à normaliser ses relations avec Israël, en 1979.
De son côté, l’Afrique du Sud a appelé avec fermeté à la cessation des hostilités entre Israël et la Palestine. Pour Pretoria qui défend depuis de longues décennies la cause palestinienne, la nouvelle conflagration est née de l’occupation illégale continue des terres palestiniennes, de l’expansion continue des colonies, de la profanation de la mosquée Al Asa et des lieux saints chrétiens et de l’oppression continue du peuple palestinien. Même son de cloche pour l’Algérie un autre soutien de taille pour la cause palestinienne. Alger dit suivre avec une grande préoccupation l’évolution des agressions brutales israéliennes contre la bande de Gaza et réitère sa demande pour une intervention immédiate de la communauté internationale à travers les instances multilatérales concernées afin de protéger le peuple palestinien de l’oppression et des crimes qui caractérisent le colonialisme israélien.
Pour finir le Sénégal prend lui l’initiative en poussant pour une résolution pacifique de ce nouvel affrontement. Dakar par la voix du ministère des affaires étrangères se dit gravement préoccupé par la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien, condamne les attaques à l’origine de cette nouvelle spirale et demande en sa qualité de pays qui préside le Comité des Nations unies la nécessité de raviver au plus vite les négociations entre les deux parties pour parvenir à deux États indépendants.