Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a procédé mardi 25 avril, à la pose de la première pierre du Centre de liquéfaction de gaz naturel (GNL) à Pointe-Noire, la capitale économique.
Congo LNG exploitera les énormes ressources gazières de Marine XII, répondant aux besoins de production d’électricité du pays tout en alimentant les exportations de GNL, fournissant de nouveaux volumes de gaz aux marchés internationaux en se concentrant sur l’Europe, souligne Eni. Le projet verra l’installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) sur les champs de Nenè et Litchendjili déjà en production et sur les champs encore à développer.
Le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua a fait savoir que la construction de ce centre a pour objectif de résoudre le problème de pollution de l’environnement auquel sont exposées les populations avoisinantes et de Pointe-Noire. Ce projet permettra de « lancer un nouveau volet dans la dynamique de valorisation du patrimoine gazier de la République du Congo ». La première usine FLNG, actuellement en cours de conversion et d’une capacité de 0,6 million de tonnes par an (MTPA), entrera en production en 2023.
La deuxième usine FLNG déjà en construction sera opérationnelle en 2025 avec une capacité de 2,4 MTPA. D’un coût estimé à 600 millions de dollars, ce projet vise à satisfaire les besoins nationaux en matière de gaz liquéfié. Il est, en termes de puissance installée, l’un des plus grands du pays avec une capacité de production de 6 millions de tonnes dans sa première phase contre 4 millions de tonnes pour sa deuxième phase, dont la fin des travaux est prévue en 2025.Pour les autorités congolaises, la mise en œuvre de la construction de ce centre permettra au Congo de figurer parmi les pays exportateurs de gaz liquéfié.