Décédé le 1er Août dernier laissant son siège vacant, la succession de Henri KONAN BÉDIÉ comme président du PDCI créée des gorges chaudes au sein du parti. Annoncé pour samedi dernier, le 13ème congrès du parti s’est heurté à la dernière minute à une décision de justice. Décision qui fait suite, aux irrégularités dénoncées par deux militants dudit parti sur liste des congressistes.
Pour la tenue de son 13ème congrès ordinaire, le parti démocratique de Côte d’Ivoire devra encore attendre. Samedi au siège du parti à Abidjan, une décision de justice de dernière minute est venue déchaîner les passions. Prévue pour samedi dernier, les assises pour élire un nouveau président n’ont finalement pas eu lieu car le parti a été notifié d’une annulation in extremis.
Intervenu le 1er Août dernier, le décès du président Bédié laissant le siège vacant a aiguisé beaucoup d’appétit quant à la question successorale. Parmi eux, le maire de Cocody Jean Mars Yacé et l’ancien patron du Crédit Suisse Tidjane Thiam mais aussi, d’autres caciques qui ruminent leur frustration.
Sur la liste des congressistes appelés à choisir leur président, la police avait déclaré recevable les plaintes des deux militants qui y dénonçaient des irrégularités. Depuis 1999, l’ancien parti unique, celui du père felix HOUPHOUET BOIGNY n’a plus accédé à la magistrature suprême. KONAN BÉDIÉ avait été renversé par un coup d’État.
Un temps allié avec Ouattara en 2011 pour renverser le président Gbagbo, le PDCI avait repris sa place dans l’opposition en 2018 et boycotté la dernière présidentielle.
