Le premier ministre ivoirien qui remplaçait à Paris, le président Alassane Ouattara, fait un bilan élogieux du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui a eu lieu les 22 et 23 juin 2023 dans la capitale française. Fort de la relation étroite qui lie les présidents français et ivoirien, le chef du gouvernement ivoirien en est convaincu, les résultats et l’impact du sommet se feront bientôt sentir en Côte d’Ivoire.
Alors qu’aucun pays africain n’a jusqu’ici montrer un enthousiasme particulier quant au retombés de la récente rencontre parisienne, du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, le Premier Ministre ivoirien Patrick Achi lui en est convaincu que la rencontre de Paris va positivement impacter la Côte d’Ivoire et au-delà, toute l’Afrique. Il a partagé ce sentiment le vendredi 23 juin 2023 après avoir pris part à la cérémonie de clôture de cette rencontre où il représentait le Président de la République, Alassane Ouattara.
« Nous avons tout lieu de croire que dans les mois et années à venir les résultats et l’impact seront sentis en Côte d’Ivoire mais aussi sur le continent africain », a déclaré le Chef du Gouvernement qui s’est dit « heureux d’avoir participé au nom du Président de la République à cet important sommet ».
Le chef de la délégation ivoirienne à cette rencontre a souligné la qualité des échanges, notamment sur la question de l’environnement lors des deux jours qu’a duré le sommet.
« Nous sommes heureux qu’un certain nombre de préoccupations africaines, en général, et en particulier de la Côte d’Ivoire aient été abordées avec beaucoup de franchise. En particulier la lutte contre les changements climatiques et la lutte contre la pauvreté avec les moyens financiers nécessaires à mobiliser en vue d’une solution durable », a souligné Patrick Achi.
Le Sommet de Paris a par ailleurs jeté les bases de la mise en place d’un nouveau système financier plus favorable aux réalités des pays en développement. Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies a relevé, lors de la cérémonie de clôture, la nécessité d’un changement d’approche, arguant que « les systèmes financiers internationaux mis en place pour soutenir les pays en développement ne sont plus adaptés. Donc inefficaces face aux défis de l’heure ».