On ne le dira jamais assez, la cour pénale international, a été érigée pour juger tous ceux qui ne soufflent pas dans la même trompette que les gendarmes du monde. Et pour amuser la galerie, comme ils savent le faire chaque fois qu’ils sont en difficulté, ils sortent leur dernière cartouche: la justice. Ils souhaiteraient donc avoir comme futur pensionnaires de la prison Scheviningen des nouveaux alliés de la Russie.
Le mandat d’Arrêt
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, vendredi 17 mars dernier, un mandat d’arrêt contre le président russe, accusé de crime de guerre en Ukraine. Derrière cette mise en scène, d’une organisation criminelle au service des intérêts des puissances impérialistes se cache un nouveau plan de déstabilisation des pays alliés de la Russie en Afrique. Tout porte à croire que les dirigeants malien, burkinabé et centrafricain sont désormais dans le collimateur de karim khan qui compte couper la racine du mal pour laisser le champ libre aux multinationales dont le seul dessein est de piller les richesses africaines.
Ce mandat d’arrêt intervient à un moment où les soutiens occidentaux de l’Ukraine rencontrent toutes sortes de difficultés pour venir à bout de la Russie. Au bout de leurs sanctions économiques sur lesquelles ils avaient placé tout leur espoir pour étouffer la Russie, c’est l’échec militaire, malgré la présence de leurs mercenaires aux côtés de l’armée ukrainienne. Ce qu’il faut comprendre dans cette affaire, c’est le jeu trouble du tribunal qui se met au service de la politique. Derrière cette mise en scène de la CPI, une organisation criminelle au service des intérêts des puissances impérialistes se cache un nouveau plan de déstabilisation des pays alliés de la Russie en Afrique.
Des observateurs avertis estiment qu’en réalité, la CPI ne vise pas le président Vladimir Poutine, mais les dirigeants du Mali, du Burkina Faso et de la Centrafrique, alliés de la Russie. Ils seraient désormais dans la ligne de mire des pays comme la France et les Etats-Unis qui instrumentalisent la Cour pénale internationale à leurs fins. Ces trois pays ont en commun l’insécurité et le soutien de la Russie. Les deux premiers font face aux supplétifs des armées occidentales, péjorativement appelés terroristes ou djihadistes. Le troisième combat des rébellions armées et soutenues par ses voisins avec l’aide la France.
Les Vraies cibles de la CPI
Après Poutine, les yeux sont braqués sur le continent africain, où certains pays ont bravé l’interdit: couper le nombril colonial en se tournant vers la Russie, considérée par les Occidentaux comme un envahisseur dans leur pré-carré. Ils ne supportent pas le soutien de la Russie au Mali, au Burkina Faso et à la Centrafrique dans leur lutte d’éradiquer l’insécurité née de la déstabilisation de la Libye par l’ancien président français Nicolas Sarkozy, un potentiel client pour la CPI. Même si ces pays se battent encore contre l’insécurité provoquée et entretenue par les Occidentaux pour leur survie, le soutien de la Russie est apprécié à sa juste valeur par la jeunesse africaine qui veut aujourd’hui une rupture totale avec les anciennes puissances coloniales.
Elles les critiquent de maintenir au pouvoir des hommes à leur solde, malgré les crimes odieux qu’ils commettent contre leurs propres populations et les accusent de complicité avec les groupes armés terroristes pour fragiliser l’Afrique. Ce qui fait qu’aujourd’hui la coopération russe a le vent en poupe en Afrique. Et pour freiner l’avancée russe sur le sol africain, il faut couper la racine du mal. Comment? Il faut punir les présidents malien, burkinabé et centrafricain. Ils seront accusés de génocide.