Selon les premiers éléments des échanges, les discussions ont tourné autour de l’origine de la crise qui divise les deux pays et l’existence de base militaire française au nord du Bénin pour former des terroristes et déstabiliser le Niger.
La délégation nigérienne a exprimé ses vives préoccupations quant à la stricte application par le Bénin des sanctions économiques de la CEDEAO contre le Niger. Ces mesures ont entraîné des conséquences sur l’approvisionnement en médicaments et ont entravé le transit de véhicules militaires au port de Cotonou. Par ailleurs, la délégation nigérienne a exprimé des préoccupations au sujet de la possible présence de bases militaires françaises au Bénin, alléguant qu’elles contribuent à la formation de terroristes.
En réponse, le gouvernement béninois a proposé d’organiser des visites pour les officiers nigériens afin de vérifier l’absence de telles installations. Pour finir, Les discussions ont également abordé la coopération en matière de sécurité. Il est convenu de partager des informations sur les groupes terroristes entre les forces armées des deux pays. En ce qui concerne les véhicules militaires bloqués au port, le Bénin a pris l’engagement de faciliter leur transit vers le Niger via Malanville et par la frontière commune.