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Dès le 1er Juillet 2024 : une Nouvelle réglementation sur les ordonnances médicales au Cameroun

À partir du 1er juillet 2024, les pharmacies au Cameroun n’accepteront que les ordonnances établies sur un papier en-tête contenant des informations spécifiques. Cette mesure, annoncée par le Conseil de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC), vise à lutter contre l’exercice illégal de la médecine et à revaloriser la profession médicale.

Cette décision intervient après une rencontre entre l’ONMC et le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, le 6 mai dernier, dans le cadre d’un dialogue permanent avec les ordres professionnels. Cette mesure s’inscrit également dans le cadre des recommandations formulées à l’issue de cette concertation, visant notamment à mettre à jour la liste des médecins autorisés à exercer en clientèle privée au Cameroun.

En renforçant les normes de délivrance des ordonnances, le Conseil de l’ONMC cherche à garantir la traçabilité des prescriptions médicales et à renforcer la lutte contre l’exercice illégal de la profession. Selon le président de l’ONMC, Dr Rodolphe Fonkoua, à compter du 1er juillet 2024, ces ordonnances comporteront la dénomination de la formation sanitaire, les noms et prénoms du médecin, sa spécialité et son adresse complète. De plus, il sera obligatoire d’apposer un cachet nominatif accompagné du numéro d’inscription à l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC).

Le président de cette corporation encourage ainsi tous les médecins régulièrement inscrits à l’Ordre à se conformer à ces nouvelles exigences en se procurant un ordonnateur conforme aux normes professionnelles universellement reconnues. Selon un article de Health Sciences and Deseases de 2018, 91,5% des ordonnances prescrites au Cameroun sont non conformes. Un bon nombre ne sont pas lisibles et les dates sont souvent absentes. S’agissant des prescripteurs, les lieux d’exercice et les contacts ont été les éléments les plus manquants (68,7% et 59,8%).

L’âge, le sexe et le poids du patient ne sont pas inscrits sur 62,7%, 70% et 87% d’ordonnances respectivement. Parlant du médicament, les non-conformités concernent majoritairement la quantité (36,2%), le dosage (48,3%), la durée du traitement (72,3%), et le moment de prise (87,2%). Le nombre de médicaments génériques prescrits est de 29,5%. Ce taux relativement élevé de non-conformités est dû essentiellement au non-respect des règles standards de rédaction des ordonnances médicales et à l’absence d’habilitation de certains prescripteurs. La faible quantité de médicaments génériques serait due en grande partie à l’orientation du choix des prescripteurs vers les spécialités pharmaceutiques par délégués médicaux.

 

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