Qui sera le successeur de Muhammadu Buhari, président du Nigeria depuis 2015 et qui ne peut plus se représenter après deux mandats ? c’est le principal enjeu politique des élections générales prévues ce samedi 25 février dans le pays le plus peuplé d’Afrique (216 millions). Un scrutin qui mêle donc présidentielle, législatives et sénatoriales. Un événement pour lequel 93 millions de personnes sont appelées aux urnes pour désigner notamment le prochain président. Le tout dans un climat de tensions, entre une abstention toujours plus forte, une réforme monétaire ayant entraîné des pénuries de liquidités et des violences multiples à travers le pays.
Au Nigeria, l’abstention progresse à chaque présidentielle depuis le retour des civils au pouvoir en 1999. Le taux de participation avait ainsi été de près de 35% en 2019 contre 69% en 2003 ou encore 54% en 2011. Qu’en sera-t-il pour 2023 ? pour l’heure, 40% des inscrits ont entre 18 et 34 ans.