La filière avicole camerounaise est à nouveau secouée par une crise sanitaire, liée à l’apparition de la grippe aviaire H5N1, a annoncé le ministère de l’Elevage. C’est dans la région de l’Ouest, l’un des plus importants bassins de production de la volaille que de nouveaux cas de grippe aviaire ont été détectés.
Si pour l’heure, l’épizootie est encore confinée dans la région du soleil couchant, sur l’ensemble du triangle nationale, l’on craint désormais une propagation à grande échelle de l’épidémie. C’est d’ailleurs, le cas au marché Dakar de Douala, l’un des pôles de vente de la volaille situé dans le 3eme arrondissement. L’activité certes ne bat pas encore de l’aile pourtant le spectre d’une Psychose plane « la grippe aviaire n’est pas encore arrivée ici. Les nouvelles inquiétantes comme celles-là se répandent rapidement » affirme Rose Tamal, vendeur de poulet au marché Dakar.
Après avoir été épargné pendant plus de cinq ans, ces vendeurs de poulet dans le 3e arrondissement se souviennent de l’impact de la grippe aviaire dans leur secteur d’activité. Une activité qui tourne aujourd’hui à plein régime. Josephine elle aussi vendeuse au marché Dakar confie : « Nous sommes au courant de la résurgence de la grippe aviaire mais ce n’est pas encore à Douala. Nos clients achètent toujours les poulets comme par le passé ». En rapel, pour éviter d’éventuelles contaminations, le ministre des pêches de l’élevage et des industries animales, Dr Taïga a récemment mis en œuvre des opérations d’abattage sanitaire d’urgence dans les foyers identifiés, leurs destructions par incinération et l’enfouissement sous contrôle des responsables des services vétérinaires avec l’appui des forces de maintien de l’ordre.