Fortes mobilisation des dizaines de familles et militants noirs dimanche à Washington DC pour exiger la fin des services de protection de l’enfance (CPS) qu’ils accusent de « perpétuer La terreur » contre leur communauté. Pancartes à la main, mères d’enfants ont fait passer le message.
C’est un dimanche inhabituel sur les rues de Washington DC. Celles-ci ont été prises d’assaut par des militants noirs et des dizaines de familles sorties massivement manifester pour exiger la fin des services de protection de l’enfance (CPS), qu’ils accusent de « perpétuer la terreur » contre leur communauté.
Armés de pancartes à la main, tenant des banderoles, ces mères noires pour la plupart ont marché sur la maison blanche devant le monument Washington le point levé en signe de riposte pour abolir la police municipale. On pouvait d’ailleurs les entendre scander des slogans « Le CPS doit partir », « Arrêtez le CPS ! Maintenant ». Officiellement intitulée « Les mères noires ont marché sur la Maison Blanche », la coalition vise à « exposer l’attaque systématique » contre les familles et les enfants noirs, qu’ils prétendent être exécutée par le ministère des Services sociaux, selon le site Web du mouvement.
Au cours de leur manifestation, les militants font savoir que, « Le CPS n’est pas utile. Il ne s’agit pas de rassembler les familles. Il ne s’agit pas de mettre les enfants en sécurité. Selon les rapports, plus de la moitié des enfants noirs (53 %) font l’objet d’une enquête de protection de l’enfance avant l’âge de 18 ans, contre 28 % des adolescents blancs aux États-Unis. Un risque que court également les enfants autochtones et amérindiens d’être élevés et séparés de leur famille.
Soulignons que, les services de protection de l’enfance (CPS) sont un organisme gouvernemental chargé d’enquêter sur les signalements de maltraitance d’enfants, afin de déterminer si un enfant est maltraité ou négligé.