C’est la deuxième inculpation de l’ancien Président Donald Trump en seulement quelques mois. Cette fois-ci, il est accusé pour sa gestion des dossiers classifiés après son départ de la maison Blanche. A 76 ans, l’ex-chef d’État américain fait face à plusieurs chefs d’accusation.
Des 37 chefs d’accusation qui pèsent sur l’ancien président Donald Trump, 31 portent sur la rétention délibérée d’information ayant trait à la Défense nationale en violation de la loi sur l’espionnage qui interdit de garder les secrets d’État dans des lieux non autorisés et non sécurisés. En gros, il est accusé d’avoir mis en péril la sûreté de l’État.
Même si les experts juridiques affirment que son inculpation ne limitera pas sa capacité à se présenter à nouveau à la présidence, Kevin McCarthy le président de la chambre des représentants a déclaré qu’il est inadmissible qu’un président inculpe le principal candidat qui s’oppose à lui. « les républicains de la chambre des comptes demanderont des comptes sur l’instrumentalisation éhontée du pouvoir », peut-on lire sur son compte Twitter. Plusieurs autres proches de l’ancien président ont assuré qu’il est dans son droit en emportant des paquets d’archives lorsqu’il quittait la maison blanche.
Le candidat à la reconquête du pouvoir s’exprimera demain soir après sa première comparution devant le tribunal fédéral de Miami en Floride à 15h où il plaidera non coupable. Il se présente d’ailleurs comme une victime d’une machination orchestrée par les démocrates pour lui barrer la route vers la maison Blanche.
Sur son compte Truth social, Donald Trump commente n’avoir jamais rien eu à cacher. pour plusieurs américains, ces poursuites sont motivées politiquement ceci visant à le déstabiliser pour les présidentielles de 2024.
Le président Joe Biden de son côté affirme ne pas avoir parlé du dossier Trump avec le ministre de la justice.