L’état du Nouveau-Mexique porte plainte contre le groupe du milliardaire mark Zukerberg propriétaire entre autre de Facebook et Instatgram. Le procureur général du Nouveau-Mexique estime que les plateformes de Meta sont des « lieux de prédilection pour les prédateurs sexuels qui échangent de la pédopornographie ».
Aux Etats-Unis, le Nouveau-Mexique a décidé de lancer une lourde charge contre la maison mère de Facebook et Instagram. Le procureur général de cet Etat a lancé mercredi 06 décembre des poursuites contre Meta et son patron Mark Zuckerberg, accusant les plateformes de favoriser la pédocriminalité.
« Notre enquête sur les réseaux sociaux de Meta démontre que ce ne sont pas des espaces sûrs pour les enfants, mais plutôt des lieux de prédilection pour les prédateurs qui échangent de la pédopornographie et sollicitent des mineurs à des fins sexuelles », a déclaré le procureur général Raúl Torrez.
D’assurer ensuite que son bureau détenait notamment des preuves que les services de Meta ont « servi et dirigé de manière proactive des utilisateurs mineurs vers un flux d’images sexuellement explicites, même lorsque l’enfant n’a manifesté aucun intérêt pour ce contenu ». Les plateformes auraient aussi « permis à des dizaines d’adultes de trouver, de contacter et de pousser les enfants à fournir des photos sexuellement explicites d’eux-mêmes ou à participer à des vidéos pornographiques », ainsi qu’à trouver et vendre « des volumes énormes de pédopornographie ».
« L’exploitation des enfants est un crime horrible et les prédateurs en ligne sont des criminels déterminés », a réagi un porte-parole de Meta.
Rappelant des mesures déjà en place au sein de l’entreprise pour lutter contre la pédocriminalité, comme le recours à des « technologies sophistiquées », le recrutement d’experts et le signalement des contenus en question aux autorités. « En un seul mois, nous avons désactivé plus d’un demi-million de comptes pour violation de nos politiques de sécurité des enfants », a-t-il continué.
Le géant des réseaux sociaux est régulièrement accusé de ne pas lutter suffisamment contre ce genre de crimes. En juin, un rapport de l’université de Stanford et du Wall Street Journal (WSJ) a déterminé qu’Instagram est la principale plateforme utilisée par des réseaux de pédocriminels pour promouvoir et vendre des contenus montrant des agressions sexuelles sur des mineurs. Leur rapport détaille aussi le rôle joué par les algorithmes de la populaire application.