À Séoul pour le Premier Sommet Corée – Africa, le Ministre Camerounais des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella a signé en marge de celui-ci, un accord sur l’exemption mutuelle de visa avec les autorités sud-coréennes. Un accord qui vient marquer la consolidation des rapports qui existent entre Séoul et Yaoundé depuis 1961.
La signature d’un accord a eu lieu entre le Ministère des Relations extérieures du Cameroun et les autorités sud-coréennes au sujet de l’exemption réciproque de visa pour les ressortissants des deux pays. Celui-ci a été signé en marge de l’assise ministérielle préparatoire du premier Sommet Corée-Afrique qui s’est tenu du 4 au 5 juin 2024 à Séoul. Lejeune Mbella Mbella Ministre Camerounais des Relations extérieures et son homologue coréen Cho Tae-Yul, ont expliqué que cette exemption de visa concernait uniquement les détenteurs de passeports diplomatiques officiels et de service.
Une mesure qui selon eux devrait participer à la réduction considérable des formalités administratives lors des voyages officiels et les missions diplomatiques entre Séoul et Yaoundé. Ainsi, les représentants des deux nations pourraient se déplacer plus aisément, renforcer les échanges sur les plans diplomatique, politique, économique et culturels. L’accord est inscrit dans la continuité des efforts visant à consolider les rapports des deux pays établis depuis 1961.
Le Sommet Corée-Afrique 2024 semble marquer une étape importante dans les relations entre ce pays d’Asie et ses partenaires africains. Les discussions y ont porté sur les investissements sud-coréens en voie de s’accroitre sur le continent, les soutiens et projets économiques, la coopération sur le plan technologique et de l’éducation.
L’aide publique au développement de la Corée du Sud vers le continent africain jugé frêle avant 2021 avec près de 600 millions de Dollars, est aujourd’hui un plus élevée. Le continent est décrit comme le second bénéficiaire de cette aide ; Ethiopie, Egypte ou encore Tanzanie, sont les pays en tête. La Corée du Sud a annoncé lors du dernier sommet, vouloir muter l’aide au développement sur le continent africain en véritable partenariat d’ici à 2030.