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Fécafoot : relance du football local, une synergie a plusieurs variables

Le football local est à l’agonie cela ne fait plus l’ombre d’un doute preuve en grandeur nature en a été donné au monde entier lors du CHAN 2020 ou la FECAFOOT a dû user de plus d’un stratagème pour donner une allure à une pale et friable équipe des lions indomptables A’.

  Le kick off d’un renouveau ?

Le 11 décembre 2021, 74 des 76 délégués constituant le corps électoral du comité exécutif de la FECAFOOT ont porté à la tête de cette structure en état de putréfaction avancée l’ancien goaléador et capitaine des lions indomptables j’ai nommé Samuel ETO’O Fils, une lueur d’espoir pour un bateau quasi naufragé. Espoir d’où surgir le renouveau et restauration de notre football si l’accent est mis sur certains points saillants devenus névralgiques pour notre sport roi :

 Enterrer la hache de guerre et fumer le calumet de la paix

Depuis l’arrestation et la condamnation d’IYA MOHAMED (dernier Président de la FECAFFOOT à avoir véritablement tenu les rênes du pouvoir) en 2013 les managers du football camerounais se sont beaucoup plus distingués dans les batailles juridico administratives plutôt que dans les stratégies tendant à développer le football camerounais dans son ensemble. Les recours en annulation des élections et autres procédures en arbitrages auprès du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) ont presque fait ne penser à d’aucuns que ces structures avaient été sur pied pour les camerounais.

Un dicton dit qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Il est temps pour ces personnages et personnalités de ravaler leur orgueil et de faire don de leur humilité à la bonne marche du football camerounais. Il est temps pour ces pères des familles de s’assoir sous l’arbre à palabre et de fumer le calumet de la paix, le football étant un business et tout le monde le sait l’argent n’aime pas le bruit.

 Imposer une organisation structurée de nos clubs

La décadence du football d’élite s’est accentuée avec la mauvaise structuration des clubs de football d’élite au Cameroun Canon, Sportif de Yaoundé, Racing de Bafoussam, TKC, Caïman, Union, léopard, Fovu, Unisport etc.… tous ont connu de gros problèmes de leadership qui ont tiré ces clubs par le bas et par ricochet le niveau de notre championnat d’élite qui depuis près d’un demi-siècle ne produit plus des clubs champions sur la scène internationale. Sur la scène continentale n’eut été les lions indomptables le Cameroun serait aujourd’hui logé dans la même enceinte que le Lesotho, le Gabon Eswanti Djibouti pour ne citer que ceux-là.

La Ligue National de Football avait à une époque crue avoir trouvé la solution à ce problème en demandant aux organisations sportive d’élite de muter en sociétés anonymes mais hélas l’on a plutôt assisté à une recrudescence de des batailles de légitimité entre fils d’une même famille, l’on ne compte plus les débuts de saisons ou on se retrouvait avec plusieurs factions d’un même club plombant la préparation des clubs et le calendrier de la ligue, il faut pour mettre un terme à ces agissements de la fermeté et de l’intransigeance on ne fait pas d’omelettes sanas casser les œufs, la suspension et la relégation de tous clubs se retrouvant dans cette situation serait sans doute la solution.

Revaloriser les principaux acteurs du football

Le football au Cameroun ne nourrit plus son homme la dernière équipe dirigeante avait fixé le salaire du footballeur au Cameroun à environ quarante mille francs (40.000) une véritable insulte pour les adapte de ce sport comparativement à ce qui se passe ailleurs. Si le footballeur la principale ressource du football croupi dans une telle misère qu’en est- il alors des autres acteurs que sont les arbitres, entraineurs et tous les autres. Fort heureusement un premier geste encourageant a déjà été posé par la nouvelle équipe dirigeante de la FECAFOOT qui dans un premier temps a revu à la hausse la subvention versée aux clubs mais a aussi fixé le salaire minimal des joueurs évoluant en élite one (1) à cent milles (100.000) et cinquante mille (50.000) pour les joueurs évoluant en élite two (2).

Vivement que l’on ne nous serve pas un canular issue d’une stratégie politicienne visant simplement à servir au peuple ce qu’il veut entendre. Car c’est de l’état physique et psychologique du footballeur que dépend la qualité du spectacle qui elle va ramener et fidéliser les spectateurs aux stades plus ils seront nombreux plus les clubs vont avoir des revenus supplémentaires issues de la vente des tickets d’entrée aux stades, la plus-value de cet état des choses étant l’attrait des sponsors qui cette fois ci auront tout intérêt à venir coller leur image de marque à l’évènement et y mettront le prix qui sied ;                

  Raviver la capitale confiance du public sportif

Le sport en général est un spectacle et le football ne déroger pas à la règle or au Cameroun depuis un certain temps le football local ne fait plus foule, les stades sont vides, le spectacle venu d’ailleurs a pris le dessus sur le nôtre les stars locales comme le furent les ABEGA, NKONO, FEUTMBA, EYIDI pour ne citer que ceux-là. La faute à l’évasion massive des talents locaux qui partent du pays sas s’être véritablement révélés à titre d’exemple bien malin l’entraineur qui pourrait en 48 heures reconstruire à 100% les équipes ayant évolué au CHAN celle ayant disputé la coupe d’Afrique des U-20 en 2021. Faites-nous rêver comme nos parents l’ont fait jadis si tel n’est pas le cas donner la chance de pouvoir regarder jouer les mêmes joueurs pendant une saison entière.

 S’arrimer au calendrier international et tenir compte de la concurrence

L’arrimage au calendrier international commence déjà par avoir un calendrier national objectif et rationnellement sportif, ce qui permettrait aux entraineurs et leur staff de pouvoir à leur tour établir des plans de travail adéquat et adapté aux exigences dudit calendrier et à la morphologie des joueurs camerounais. Les saisons interminables s’étalant souvent sur deux (02) années ne servent personnes bien au contraire constitue un gouffre à sous pour les présidents de clubs.

NDLR : la finale de la coupe du Cameroun de football ne s’est pas encore disputée, sa programmation n’est même pas d’actualité. L’arrimage au calendrier international facilitera l’interaction entre les clubs camerounais et étranger pour ce qui est des transferts des joueurs mais aussi dans toute autre forme de collaboration que ce soit, pourquoi pas une ou des rencontres de présaison entre des clubs camerounais et étrangers surtout que nous avons désormais les infrastructures pour cela.

La télévision par satellite à amener la présence des télévisions étrangères dans nos domiciles et même dans les coins les coins les plus reculés rendant ainsi la retransmission des championnats étrangers à la portée de tous donc ne pas tenir compte de ce facteur lors de la programmation des matches serait suicidaire ;   

 Redynamiser le football des jeunes un impératif

Le mongo football ancêtre du football jeune au Cameroun a permis l’éclosion des plusieurs talents que nous n’allons pas citer relayer quelques années plus tard par des écoles de football qui ont elles aussi alimenté le football camerounais de plusieurs talents, de nos jours les écoles, centres de formations et académies du football foisonnent mais pour un meilleur rendement il va falloir bien coordonner et réguler tout cela, mais aussi mettre déjà nos futurs pépites en les mettant déjà dans le vif du sujet en organisant un championnat des jeunes qui pourrait être échelonné de la plus petite unité administrative à l’échelon national.

La mise sur pied d’une plateforme entre les ministères de l’éducation et la FECAFFOT pour un meilleur suivi des talents qui éclosent lors de jeux FENASCO est un impératif autres impératif l’implication des université d’Etats et privées dans les championnat civiles et jeunes en amenant ces institutions à mettre sur pied une politique permettant aux étudiants de poursuivre à la fois leurs études mais aussi en pratiquant leur sport favori au haut niveau plus seulement pour les jeux universitaires, elles le font déjà avec d’autres sports et pourquoi pas le football.   

Synergie tout azimut

« Camerounais soyons unis » ce refrain nous l’avons entendu encore et encore pendant la CAN et lors des chants patriotiques que déclamaient nos enfants pendant les festivités du 11 février (fête de la jeunesse) la relance de notre sport roi n’est pas l’exclusivité de la FECAFOOT et de ses ligues mais c’est bel et bien une affaire de tous. Ce grand malade a besoin de tous nos concourent à son prompt rétablissement.                                 

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